DE: Diese Stellungnahme wurde auf Französisch gelesen. Die Schweiz spricht im UN-Sicherheitsrat immer auf Französisch. Es ist die einzige Sprache, die sowohl offizielle Sprache der Vereinten Nationen als auch eine Landessprache der Schweiz ist.

Monsieur le Président,

 

Nous remercions la Secrétaire-générale adjointe Izumi Nakamitsu et M. Jonah Leff de Conflict Armament Research pour leurs exposés. Nous saluons la participation des représentants de l’Ukraine, de la République populaire démocratique de Corée et de l’Union Européenne à nos délibérations. 

Les rapports que nous venons d'entendre nous inquiètent. 

La Suisse est consternée par la manière dont l'agression militaire de la Russie contre l’Ukraine semble continuer à être alimentée par des transferts d'armes et de munitions par la République populaire démocratique de Corée. 

Toute transaction d’armes avec la RPDC est une violation flagrante du régime de sanctions de ce Conseil. Cela concerne la vente, l’achat, l’importation et l’exportation d’armes vers ou depuis la RPDC. Au cœur du même régime de sanctions se trouve la demande faite à la RPDC d'abandonner son programme de missiles balistiques. Or, des missiles balistiques produits par la RPDC auraient été utilisés contre l’Ukraine, selon les rapports de Conflict Armament Research. Ainsi, une violation du droit international en soutient une autre - les infractions aux sanctions envers la RPDC soutiennent l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine.

Dans ce contexte, la Suisse regrette vivement que la prolongation du mandat du groupe d’experts sur la RPDC ait échoué à cause d'un veto. Ce veto a été émis alors que le groupe menait des enquêtes sur ces transferts d’armes. Le Comité de sanction, le Conseil ainsi que les États membres s'appuyaient sur des informations fiables et indépendantes livrées par le groupe. 

Les présentations que nous venons d’entendre démontrent à quel point il reste important pour nous tous de continuer à suivre ces questions de près si nous voulons rester fermes dans nos engagements de désarmement et de non-prolifération. Plus que jamais, la vigilance et la probité de tous les Etats membres de l’ONU sont donc nécessaires, et nous devons redoubler d’efforts pour briser les chaînes d’approvisionnement du programme d’armes de destruction massive de la RPDC.

Enfin, nous soulignons l'importance du maintien de l'architecture de non-prolifération par la mise en œuvre effective des accords et instruments multilatéraux, y inclus ceux liés au transfert d'armes. L'essai d'un missile balistique par la RPDC deux jours avant la réunion d'aujourd'hui nous rappelle une nouvelle fois que les mesures de sanctions à l’encontre de la RPDC jouent un rôle important dans cette architecture et doivent être respectées par tous les états. 

En même temps, il nous faut renforcer les fondements de cette architecture notamment par une ratification globale du Traité sur l’espace, du Traité de non-prolifération nucléaire, et du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires. Comme le Secrétaire général le rappelle dans son « Nouvel agenda pour la paix » - mettre un frein au délitement de l’architecture de non-prolifération et reprendre le chemin du progrès est une priorité. 

Monsieur le Président, 

Le Conseil doit assumer ses responsabilités afin de maintenir l’architecture de désarmement et de non-prolifération dont il demeure l’un des garants. Ce rôle devrait aller de pair avec un engagement pour le dialogue, la désescalade et la recherche de solutions diplomatiques. La Suisse, pour sa part, continuera son engagement au sein du Conseil, du comité de sanctions et dans la région pour une péninsule coréenne dénucléarisée et en paix.  

Je vous remercie.

 

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