Questa dichiarazione è stata fatta in francese. La Svizzera si esprime sempre in francese al Consiglio di Sicurezza dell'ONU. Infatti, si tratta dell'unica lingua che è sia lingua ufficiale dell'ONU sia lingua nazionale svizzera.

 

Je remercie la Secrétaire générale adjointe DiCarlo, Commissaire Bankole et Madame Tadesse pour leurs exposés.

Cette journée est importante à deux égards : Nous commémorons les 75 ans des opérations de maintien de la paix des Nations Unies et nous célébrons la journée de l’Afrique. Chaleureuses félicitations. Notre discussion sur les futurs modèles de maintien de la paix et sur leur financement arrive donc à point nommé.

Les missions de maintien de la paix sont un instrument essentiel de ce Conseil pour la paix et la sécurité dans le monde. Elles sont particulièrement importantes en Afrique : Nombre de ces missions sont déployées sur ce continent, mais surtout treize des vingt principaux pays fournisseurs de troupes sont africains.

C’est donc une évidence : L'Afrique assume ses responsabilités en vue « de solutions africaines pour des défis africains ». La Suisse salue cette contribution importante.

Nous comptons mettre à profit notre mandat au Conseil pour travailler encore plus étroitement avec l’Afrique et poursuivre notre soutien de longue date pour l’architecture de paix et la sécurité sur ce continent.

Pour remplir leurs mandats, les missions de paix doivent pouvoir s’appuyer sur un financement prévisible, durable et flexible. Cela vaut également pour les missions régionales autorisées par ce Conseil. C’est crucial pour assurer la crédibilité du système onusien. Nous saluons donc la proposition d’utiliser des contributions statutaires à cette fin.

La discussion sur le financement des opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine n’est pas nouvelle. L’Union africaine est bien placée pour jouer un rôle actif dans la gestion des défis sécuritaires actuels et émergents sur le continent. La Suisse s’est toujours engagée en ce sens. Ainsi, en 2018, lorsque le Conseil s’était déjà penché sur cette question, elle avait coparrainé le projet de résolution proposé par les A3.

Aujourd’hui, nous prenons note du rapport du Secrétaire général et de ses conclusions qui nous permettent de cibler notre attention sur des éléments clés : 

Premièrement, toutes les forces de sécurité doivent respecter la Charte, le droit international humanitaire, les droits de l’homme et le droit des réfugiés. Ce respect doit être une condition préalable à l’octroi de fonds par les Nations Unies. Il s’agit d’une exigence de diligence en matière de droits de l’homme des Nations Unies.

La Suisse reconnait et salue les progrès faits par l’Union africaine depuis 2018 quant au cadre normatif des opérations de soutien à la paix. Il s’agit maintenant de le mettre en œuvre par une structure robuste afin de prévenir les violations, faire respecter les standards applicables, permettre des enquêtes indépendantes et, le cas échéant, sanctionner les infractions.

Deuxièmement, notre objectif doit être de favoriser et de faciliter des solutions durables. En ce sens, l’appropriation régionale des opérations de paix est centrale : les organisations régionales doivent pouvoir planifier, déployer, gérer, soutenir et financer leurs opérations de manière autonome. A cet égard, nous sommes encouragés par le Papier consensuel de l’Union africaine adopté cette année. Il sera dès lors important de trouver un partage des charges ambitieux et réalisable pour les opérations de soutien à la paix.

Finalement, nous devons promouvoir l’efficacité, le leadership ainsi qu’une bonne division des tâches dans la coopération entre les Nations Unies et l’Union africaine. Pour cela, nous devons tirer les leçons du passé et délimiter clairement les rôles et responsabilités de chaque organisation.

Les processus budgétaires établis, y compris les mécanismes de supervision doivent s’appliquer sans exception à tout financement des Nations Unies.

En conclusion, la Suisse salue l’initiative des A3 en faveur d’une nouvelle décision du Conseil visant un financement prévisible, durable et flexible des opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine. Il s’agirait d’un pas décisif pour l’avenir des opérations de paix.

La Suisse entend y contribuer de manière constructive.

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