Questa dichiarazione è stata fatta in francese. La Svizzera si esprime sempre in francese al Consiglio di Sicurezza dell'ONU. Infatti, si tratta dell'unica lingua che è sia lingua ufficiale dell'ONU sia lingua nazionale svizzera.
Monsieur le Président,
Je remercie la Secrétaire générale adjointe Mme Rosemary DiCarlo pour son intervention.
La Suisse est extrêmement préoccupée par la situation au Moyen Orient. Les attaques de ces derniers jours dans le Golan syrien occupé, dans les banlieues sud de Beyrouth et à Téhéran représentent une accélération de l’escalade qu’il faut urgemment stopper.
Nous rejetons cette spirale de violence et appelons avec insistance au retour à la diplomatie.
La Suisse exhorte tous les acteurs, et ceux qui ont une influence sur eux, à faire preuve de la plus grande retenue, à poursuivre la voie diplomatique afin d'apaiser les tensions et à rechercher des solutions en accord avec le droit international. Tous les canaux de communication doivent être utilisés.
Monsieur le Président,
Il n'y a pas de solution militaire à ce conflit. Le dialogue et la désescalade sont les seuls moyens pour ne pas tomber dans les abîmes d’une guerre régionale et pour retrouver le chemin de la paix.
Le droit international, y compris la Charte des Nations Unies, ainsi que la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays de la région doivent être respectés. Nous appelons toutes les parties à respecter et à mettre pleinement en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité – dont toutes les résolutions adoptées depuis le 7 octobre ainsi que la résolution 1701.
En outre, toutes les parties au conflit doivent respecter le droit international humanitaire, en toutes circonstances. Les civils sont protégés et ne doivent jamais être pris pour cible. Trop ont été tués dans la région depuis le 7 octobre. Les développements susmentionnés et la poursuite des combats à Gaza continuent à faire de nouvelles victimes civiles. Ceci est inacceptable et doit s’arrêter.
Nous réitérons notre appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à la libération de tous les otages. Un cessez-le-feu à Gaza est nécessaire de toute urgence, notamment pour réduire les souffrances des civils. Cela contribuerait également à calmer la situation dans la région y compris au Liban et de part et d’autre de la Ligne bleue. Les négociations doivent urgemment se poursuivre de bonne foi.
Le Conseil doit assumer ses responsabilités et contribuer, uni, à une solution pacifique. Les regards sont tournés vers nous. La Suisse est prête à apporter sa contribution.
Je vous remercie.