Questa dichiarazione è stata fatta in francese. La Svizzera si esprime sempre in francese al Consiglio di Sicurezza dell'ONU. Infatti, si tratta dell'unica lingua che è sia lingua ufficiale dell'ONU sia lingua nazionale svizzera.
Monsieur le Président,
Je remercie le Haut-Représentant adjoint pour les affaires de désarmement, Monsieur Ebo, pour son intervention.
En tant que communauté mondiale, nous sommes liés par un ensemble de règles et de principes que nous nous sommes engagés à respecter. Ceux-ci incluent la Charte des Nations unies, qui énonce les principes permettant de vivre en paix et en bon voisinage, et qui consacre l'interdiction du recours à la force, le droit à la légitime défense, ainsi que la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les États. D’autre part, les Conventions de Genève, qui visent à atténuer les horreurs de la guerre en établissant des normes humanitaires minimales à respecter dans un conflit armé.
Il y a deux jours, nous nous sommes réunis pour discuter de la situation politique et sécuritaire en Ukraine. Nous insistons sur le fait que la gravité de la situation actuelle, les tensions accrues ainsi que la souffrance de la population ukrainienne – et d’ailleurs également de la population russe - découlent directement de l’agression militaire par la Russie. Nous condamnons cette agression militaire et refusons toute tentative visant à se soustraire à cette responsabilité. Permettez-moi également de rappeler que l'Ukraine a le droit d’assurer sa sécurité et de défendre son intégrité territoriale et sa souveraineté.
A la lumière des hostilités persistantes, deux messages clés ressortent clairement :
Premièrement : Il est impératif de mettre fin à cette guerre qui perdure.
Et deuxièmement : Il est inacceptable que les civils continuent d’en payer le prix.
Dès le début, nous avons appelé la Russie à mettre fin à son agression militaire et à retirer ses troupes du territoire ukrainien. Il est consternant que, malgré ces appels - réitérés par la grande majorité de l'Assemblée générale et de la Cour internationale de justice - l'agression militaire persiste, exacerbée par le transfert d'armes et de munitions à la Russie en provenance de tierces parties en contravention apparente avec les obligations découlant des résolutions de ce Conseil. Je répète que les Etats doivent respecter et se conformer aux obligations qui leur incombent en vertu des instruments internationaux de maitrise des armements.
En ce qui concerne la protection des civils, la Suisse exprime sa profonde préoccupation et tristesse face aux nombreuses vies perdues, aux blessés, et aux souffrances immenses causées par cette agression militaire, où qu’elles surviennent. Notre position à cet égard est fermement ancrée dans le droit international humanitaire et les droits de l’homme. Nous rappelons à toutes les parties au conflit leur obligation de placer la protection des civils et de ceux qui ne participent plus aux hostilités au premier plan.
Monsieur le Président,
Comme le disait un des signataires de la Convention de Genève lors de son intervention en 1949 : « Nous savons aujourd’hui que la guerre ne résout jamais les problèmes qui l’ont fait naître. Elle est toujours suivie de longues années de souffrance pour les vaincus et pour les vainqueurs, et ses résultats ne sont pas à la mesure des maux qu’elle engendre. »
Je tiens à souligner qu’il est de notre responsabilité collective de veiller au respect des principes auxquels nous nous sommes engagés, afin de tracer la voie vers un monde plus pacifique et plus juste, y compris en Ukraine.
Je vous remercie.