L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et le Conseil de sécurité de l'ONU partagent le même objectif : instaurer et maintenir la paix et la sécurité. Le Conseil de sécurité s’engage dans ce mandat au niveau mondial, l'OSCE au niveau régional. La coopération entre les deux organes multilatéraux est essentielle. Ce thème était au centre d'un briefing du Conseil de sécurité aujourd'hui.

La création de l'OSCE il y a près de 50 ans a jeté les bases d'un ordre pacifique fondé sur des règles dans la région de l'OSCE - comme le prévoit également la Charte de l'ONU. La guerre contre l'Ukraine a ébranlé l'OSCE et l'a placée devant de nouveaux défis, mais elle continue d'apporter une contribution importante à la stabilité dans de nombreuses régions de notre continent. En Abkhazie et en Ossétie du Sud, par exemple, elle contribue à la prévention et à la gestion pacifique des conflits. Ou dans les Balkans occidentaux, où l'OSCE promeut la gouvernance démocratique, y compris les élections, les droits de l'homme ainsi que les activités économiques et l'implication des jeunes dans les processus politiques. Ce sont tous des facteurs essentiels pour une paix durable - une priorité de la Suisse pour son adhésion au Conseil de sécurité de l'ONU.

En tant que médiateur et observateur impartial et grâce à son observation indépendante des élections, l'OSCE est un pilier central de l'architecture de la paix et de la sécurité en Europe, surtout en période de pressions accrues. Parallèlement à son siège au Conseil de sécurité de l'ONU, la Suisse s'engage également au sein de l'OSCE pour un multilatéralisme et une paix efficaces. Elle attache une grande importance à la cohérence entre les deux organes. Pour une Europe sûre, il faut aussi une OSCE forte et capable d'agir.