Merci, Monsieur le Président.

Je tiens à remercier pour son exposé précieux, y compris la citation, le Procureur de la Cour pénale internationale, Monsieur Karim Khan, et à souligner le soutien indéfectible de la Suisse pour la CPI.

Nous avons pris connaissance du 36ème rapport sur la situation au Darfour, et nous apprécions les efforts du Procureur pour présenter de manière transparente les activités de la Cour et de son Bureau.

La Suisse se réjouit des avancées significatives réalisées au cours de cette année dans le procès de Mr. Abd-Al-Rahman. Cette procédure est essentielle pour les victimes et les communautés touchées qui attendent depuis plus de 17 ans que justice soit rendue. Elle est également historique car il s’agit du premier procès donnant suite à un renvoi de la part de ce Conseil de sécurité.

Nous saluons l’approche centrée sur les victimes qui a été adoptée par le Procureur. De même, nous remercions les nombreuses personnes ayant témoigné devant la Cour pour leur courage et leur détermination, et nous félicitons la société civile pour ses efforts inlassables afin d’accompagner cette procédure. Nous saluons également le concours de divers États tiers et institutions internationales, dont l’assistance a joué un rôle clé.

Ce procès donne une voix aux victimes et aux survivantes et survivants. Il souligne une nouvelle fois le rôle de prévention et de réconciliation joué par la CPI : la Cour représente un vecteur de paix et de sécurité et partage ainsi l’essence même du mandat de ce Conseil.

Or, afin que la CPI puisse exercer son mandat de manière efficace, indépendante et impartiale, elle dépend de notre assistance à tous. En ce sens, nous invitons tous les États membres de l’ONU à respecter les obligations de coopération qui leur incombent, que ce soit en vertu du Statut de Rome ou suite à la résolution 1593 de ce Conseil de sécurité. Nous invitons en outre les autorités soudanaises à accompagner les efforts de la CPI par des démarches concrètes.

La lutte contre l’impunité est un élément central de la politique étrangère de la Suisse, et elle se trouve également au cœur de l’accord de paix de Djouba. Rendre justice n’est pas seulement un devoir en termes de reddition de comptes, c’est un impératif pour l’avenir du Soudan.

Pour conclure, laissez-moi souligner une fois de plus le rôle essentiel de la CPI en tant qu’institution de dernier recours chargée de juger les crimes internationaux les plus graves, rendre justice aux victimes et ainsi, contribuer à une paix durable. La CPI, ainsi que le Bureau du Procureur, bénéficient de notre plein soutien.

Je vous remercie.

 

 

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