Merci, Madame la Présidente.
S’agissant de la première réunion publique de ce mois, je vous assure du plein soutien de la Suisse pour votre présidence, et je tiens également à féliciter la France pour sa présidence réussie du mois dernier.
Nous remercions la Secrétaire générale adjointe Rosemary DiCarlo pour son intervention, détaillant les développements dans la région.
La Suisse est préoccupée par l'escalade en cours dans la région depuis le début des hostilités à Gaza et qui a atteint un point dangereux avec les événements de ces dix derniers jours. Et ce, non seulement en Syrie et en Irak, mais aussi le long de la ligne bleue et en mer Rouge. Il existe dans la région un véritable risque pour la paix et la sécurité internationales.
Nous appelons toutes les parties ainsi que les acteurs ayant une influence sur elles à faire preuve d'un maximum de retenue pour éviter une poursuite de l’escalade. Lorsqu’il s’agit de l’usage de la force, toute action doit être strictement conforme au droit international. De plus, tous les canaux de communication doivent être utilisés pour éviter des malentendus. Une seule erreur de calcul peut avoir des conséquences désastreuses.
Il est indispensable de calmer la situation pour parvenir le plus rapidement possible à une désescalade au niveau régional. Seules des solutions politiques sont à même d’amener la paix et la sécurité dans l’ensemble de la région. En particulier, un cessez-le-feu humanitaire à Gaza est nécessaire. En Syrie, la Suisse rappelle que la résolution 2254 appelle à un cessez-le-feu au niveau national. Quant à l’Irak, la situation sera discutée demain quand elle est à l'ordre du jour de ce Conseil.
Enfin, nous appelons toutes les parties à respecter le droit international, notamment le droit international humanitaire et les droits humains.
Pour conclure, je souligne une fois de plus que ce Conseil doit jouer pleinement son rôle pour contribuer à une désescalade de la situation et à des solutions politiques aux conflits dans la région.
Je vous remercie.