Le 9 février, le Conseil de sécurité de l'ONU a abordé la question de l’impact du terrorisme sur la paix et la sécurité internationales. Au sein du Conseil, la Suisse a fermement condamné toutes les formes d'activités terroristes. En effet, le terrorisme – en particulier l'État islamique et les groupes sympathisants en Afrique et en Asie centrale – constitue une menace tant pour les individus que pour la stabilité, la paix et la prospérité internationales. Le terrorisme ne connaît pas de frontières ou de nationalités et constitue un défi que la communauté internationale doit relever ensemble. La lutte contre le terrorisme doit toutefois être menée par des moyens conformes à l'État de droit, dans le respect des droits de l'homme et du droit international humanitaire.
La Suisse n'a pas été épargnée par les actes terroristes. Cela montre que la menace terroriste est devenue plus diffuse, surtout en Europe, au cours des dernières décennies. Elle est généralement le fait d'individus radicalisés.
Chaque menace terroriste a ses propres causes profondes et sa propre dynamique de radicalisation et de violence. Pour combattre cette menace dans son essence et agir de manière préventive, les solutions doivent être adaptées au contexte spécifique de l'État concerné, en tenant compte des différents besoins de la société, afin de prévenir la radicalisation et l'extrémisme violent qui peut conduire au terrorisme. Les femmes et les jeunes peuvent jouer un rôle important à cet égard. «La lutte contre le terrorisme ne peut être couronnée de succès que si nous examinons la situation dans son ensemble, en prenant en compte tous les facteurs qui conduisent à la radicalisation et à la violence. Ainsi, nous ne pouvons réussir que si nous nous conformons à l'état de droit», a souligné Riccarda Chanda, cheffe adjointe de la mission permanente de la Suisse auprès des Nations unies à New York, au Conseil de sécurité.