Le conseiller fédéral Ignazio Cassis a représenté la Suisse au Conseil de sécurité de l'ONU lors d'une séance consacrée à la guerre en Ukraine. En présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky, du représentant russe auprès de l'ONU à New York et du secrétaire général de l'ONU António Guterres, le chef du DFAE a souligné qu'avec la Charte des Nations unies, le droit international humanitaire et les Conventions de Genève, il existe des instruments établis depuis la Seconde Guerre mondiale. « Malgré cela, nous ne sommes pas parvenus à faire taire les armes », a-t-il déclaré à New York. Jusqu'à présent, la sécurité de l'ONU n'a pas été à la hauteur de ses responsabilités: « Après 1000 jours de guerre, nous n'avons toujours pas trouvé de solution diplomatique ».

Faire la paix demande du courage, a souligné le chef du DFAE. La Suisse en a fait preuve lorsqu'elle a organisé la conférence pour la paix en Ukraine pendant la guerre. Les blocages nés de la guerre ont pu y être atténués. La poursuite du dialogue doit toutefois être menée conjointement avec la Russie.

Le conseiller fédéral Cassis a souligné que pour une paix durable, la reconstruction devait également être parfaitement préparée. Il a fait référence dans ce contexte à la conférence sur le déminage humanitaire que la Suisse organisera les 17 et 18 octobre 2024 à Lausanne.