Après avoir achevé une tournée en Amérique latine, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a participé, le 16 juillet à New York, à un débat ouvert du Conseil de sécurité de l’ONU sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales. La Russie tient la présidence du Conseil au mois de juillet. Le chef du DFAE a défendu les principes d’un ordre mondial plus juste, plus démocratique et plus durable. Face à la crise du multilatéralisme, il a rappelé l’importance de la Charte des Nations Unies et des Conventions de Genève pour la défense des libertés individuelles et collectives. «Depuis l’adoption de la Charte, Nous, peuples des Nations Unies avons bâti pierres après pierres les fondations de nos engagements universels ; et nous avons essayé ensemble de construire un monde meilleur : moins de pauvreté, des épidémies désamorcées, une assistance humanitaire pour celles et ceux qui en ont besoin», a-t-il déclaré au Conseil de sécurité.
Si la liberté doit être au cœur de l’ordre multilatéral, elle n’est assurée pour tous que lorsqu’elle est protégée par des règles. Des règles de principe et des règles de droit. C’est ce qu’a déclaré le conseiller fédéral Cassis à New York. Parmi celles-ci, la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée il y a plus de 75 ans. «Ces normes universelles ont permis de bâtir un monde dans lequel la force du droit devait finir par s’imposer sur le droit de la force.»